Voyager en van, c’est un peu comme retomber en enfance.
C’est débarquer dans un pays inconnu, au détour d’un col ou d’un virage,
et se retrouver là… sans repères, sans mode d’emploi,
comme un enfant qui ne comprend pas tout,
et que personne ne comprend vraiment.
C’est se lever sans trop savoir où l’on va,
mais avec l’envie claire d’être surpris.
De s’adapter au vent, au soleil ou à la pluie,
au rythme des autres,
et parfois même à l’absence totale de rythme.
La vie en van n’a pas de répétition.
Il n’y a pas deux jours pareils.
Un lever de soleil sur la mer un jour,
une tempête sur une plaine aride le lendemain.
C’est les quatre saisons qui s’invitent parfois dans la même journée.
Ce mode de vie vous rappelle que l’imprévu peut être une richesse,
que l’incertitude est parfois la plus belle des boussoles.
Et qu’être perdu… c’est aussi se donner une chance d’être vraiment là.
C’est ça, vivre à temps voulu :
ne plus courir après l’agenda,
mais écouter le monde autour,
et se laisser guider par cette envie simple :
être là,
dans l’instant,
dans le mouvement,
dans la vie.
Et si finalement,
la liberté,
c’était juste ça ?
Retrouver chaque jour l’émerveillement de l’enfant,
qui découvre le monde,
et s’y laisse porter.