Autrefois, il fallait remonter les horloges. Un petit geste mécanique pour que le temps continue à faire entendre son tic-tac rassurant. Et puis, à force de remonter, certains en sont venus à le faire sans cesse, de peur que le silence ne s’installe.
Aujourd’hui, n’est-ce pas ce que nous faisons aussi ? Nous courons d’une activité à l’autre, nous remplissons nos journées de tâches, de bruits, d’agendas saturés, par peur… peur que le tic-tac s’arrête, peur du vide, peur du silence.
Et pourtant, un ressort trop tendu finit par casser. Un tic-tac trop pressé finit par se dérégler : tic-tic-tac, tac-tic, ou plus rien du tout. Et là, on ne vit plus, on survit à travers les secondes.
À Temps Voulu, c’est choisir de ne pas remonter la montre en continu. C’est accepter le rythme du temps, naturel, humain. C’est écouter le tic-tac avec gratitude, au lieu de vouloir l’accélérer. C’est comprendre qu’il y a un moment pour agir, un pour réfléchir, un pour rêver… et un autre pour simplement être là.
Et si le vrai luxe, aujourd’hui, c’était ça : entendre le tic-tac… et ne rien faire.